IMPORTANT : RAPPEL

Publié le par service.contentieux

Bonjour,


Ce Blog est destiné aux échanges de tous les professionnels du conseil en gestion d'entreprise concernés par ce qui suit ci-dessous.
 

Nous sommes un groupe de concessionnaires déçus de notre partenaire, et envisageons une procédure judiciaire à son encontre, formée sur les constats suivants :

 

-         Contrat de concession construit autour de la mise à disposition non exclusive d’un progiciel non inédit devenu perfectible, non-conforme aux fondamentaux annoncés, et sujet à de nombreux dysfonctionnements provenant d’un développement anarchique, confus et aléatoire.

-         Contrat de concession imposant une méthode de commercialisation limitée dans ses résultats sur un territoire lui-même limité et sans réelle exclusivité, uniquement basée sur une prospection intensive et proposée à des partenaires d’origine majoritairement administrative.

-         Contrat de concession imposant l’utilisation d’un savoir-faire dont le concédant n’est pas en mesure de démontrer le bien-fondé.

-         Contrat de concession prévoyant une évolution de ces méthode et savoir-faire, évolution à ce jour encore recherchée, au travers de nombreux errements ayant tous à ce jour totalement échoué.

 

La liste de ces constats, appuyée par de nombreux témoignages, attestations et preuves, n’est pas exhaustive, de nombreux autres arguments sont d’ores et déjà venus l’étayer et la compléter, et nous sommes naturellement intéressés à en recevoir tous nouveaux.

 

Forts de ces faits, nous avons pris contact avec deux cabinets d’avocats renommés et spécialisés dans la protection des intérêts des franchisés. Ces derniers nous ont approuvés dans cette logique de contestation et proposent de nous accompagner dans cette démarche aux conditions suivantes :

 

-         Une première analyse gratuite du contrat de concession et de quelques éléments a été effectuée et confirme l’intérêt d’étudier l’ensemble des pièces mises à leur disposition, aux fins de définir une stratégie vis-à-vis de notre concédant.

-         Une analyse approfondie, rémunérée en honoraires de diligence à concurrence de 4000.00 euros H.T. pour les deux cabinets, et conduisant à une définition des objectifs à atteindre avec préconisation de tactique.

-         Dans le cas d’un engagement judiciaire, un honoraire de résultat, à un taux restant à négocier en fonction du nombre des intéressés, calculé en fonction des sommes économisées et/ou gagnées par nous, et dû naturellement uniquement en cas de résultat positif.

 

Notre intention est clairement établie à travers un objectif double :

 

-         Vérifier si l’engagement de notre concédant vis-à-vis de nous-mêmes est respecté, et dans l’affirmative en prendre acte,

-          Dans le cas contraire effectuer toutes actions susceptibles d’aboutir à la restitution de l’intégralité des fonds que nous avons été amenés à lui verser.

 

Pour ce faire, nous recherchons à rassembler autour de nos moyens tous concessionnaires, ou anciens concessionnaires intéressés, afin de donner plus de poids à notre démarche, quelle qu’elle soit à son terme.

 

Pour terminer, il nous paraît important de préciser que nous ne portons aucune hostilité envers notre concédant. Nous sommes simplement dans une logique des affaires où chacun doit assumer économiquement ses responsabilités et ses erreurs, fonction de ses engagements.

 

Dans un but de respecter tant que faire se peut le droit à l’image de tous et de notre concédant, nous désirons proscrire dans un premier temps toute référence nominative. C’est pourquoi nous vous proposons d'échanger sur ce Blog, préalablement à toute autre éventuelle démarche commune et collective.


Nous répondrons à tous, sauf écarts notoires à la présente démarche, qui seront invalidés systématiquement.

Progressivement, nous diffuserons toutes jurisprudences ayant trait à notre action.

 
 

Avec nos bien sincères salutations.

  

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F
<br /> • Félicitations aux initiateurs de ce blog, c'est une initiative qui va permettre de fédérer des gens qui croient en leur métier mais qui n'osent pas se défendre seul face à des concédants qui se<br /> croient intouchables car ils ont réussi à faire signer un contrat dit "béton".<br /> <br /> D'autre part c'est également une initiative qui va permettre de ne plus passer par une pseudo association de « franchisés » validé par le concédant qui n'a pour seule ambition que d'être le bras<br /> téléguidé du concédant ou ayant trop peur d'agir contre ses propres intérêts.<br /> <br /> À très bientôt sur ce blog<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Comment renégocier un contrat de franchise<br /> <br /> <br /> <br /> Est-il possible de faire évoluer un contrat de franchise une fois celui-ci signé, et de quelle façon ? Les explications de M Sandrine Richard, avocate chez Simon Associés.<br /> <br /> On le sait, franchisé et franchiseur peuvent, dès la conclusion du contrat, se prémunir du danger que représente la survenance d’un événement imprévisible ou imprévu, de nature à bouleverser<br /> l’économie générale de leur partenariat, par le recours aux clauses de renégociation. Celles-ci sont utilisées dans les relations de longue durée et se rencontrent sous des termes divers : clause<br /> d’imprévision, de révision, de rencontre, de sauvegarde, d’équité ou encore de hardship.<br /> Pas d’obligation de révision<br /> Pour être efficace et utile, la clause de renégociation doit préciser les conditions dans lesquelles sa mise en œuvre est possible, l’objet même de la renégociation envisagée, ainsi que les<br /> conséquences qu’emportera son application sur la relation contractuelle en cours. Il faut bien relever que l’existence d’une telle clause n’emporte pas obligation pour les parties de réviser le<br /> contrat. Et ce, alors même que les propositions d’aménagement contractuel formulées par le cocontractant, en vue de son adaptation aux nouvelles circonstances économiques, seraient<br /> raisonnables.<br /> <br /> <br /> <br /> Chacun reste libre d’accepter ou de refuser une modification du contrat, sans que sa responsabilité puisse être mise en jeu de ce chef, sauf stipulation contraire. Logiquement, une partie ne peut<br /> modifier unilatéralement les termes du contrat sans obtenir le consentement de l’autre (article 1134, alinéa 2 du Code civil).<br /> <br /> <br /> Ainsi, seule la volonté commune du franchiseur et du franchisé peut autoriser qu’une modification soit apportée au contrat de franchise.<br /> Notons par ailleurs qu’il est fortement recommandé, lorsque la mise en œuvre de la clause de renégociation aboutit à un accord des parties pour modifier le contrat, d’établir un écrit, même si cela<br /> ne constitue pas une nécessité.<br /> Pour des raisons évidentes en effet, il est préférable que l’accord des parties définissant les nouvelles conditions contractuelles donne lieu à la conclusion d’un acte (avenant ou simple échange<br /> de courrier), ce qui permettra d’éviter toutes discussions quant à l’objet et l’étendue des aménagements convenus.<br /> Pour autant, la présence de clause de renégociation n’est pas courante ; en général, les parties, lorsqu’elles contractent, souhaitent figer dans le temps leurs accords sans que ceux-ci puissent<br /> être modifiés.<br /> Dans ce cas, se pose la question de savoir si, pour autant, toute possibilité de renégociation du contrat, et plus précisément du contrat de franchise, est exclue.<br /> Le principe est clair : il n’existe pas de droit à une renégociation du contrat lorsque les parties n’ont pas prévu une telle possibilité.<br /> Néanmoins, certaines exceptions sont admises par la jurisprudence lorsque l’un des contractants a commis une faute, pendant la phase précontractuelle du contrat ou pendant son exécution, de nature<br /> à provoquer un déséquilibre contractuel.<br /> On relèvera, pour exemple, les arrêts Huard (Cass. com., 3 nov. 1992, Bull. civ. 1992, IV, n° 338), et Chevassus-Marche (Cass. com., 24 nov. 1998, RTD civ. 1999, p. 98), aux termes desquels la<br /> chambre commerciale de la Cour de cassation sanctionne la mauvaise foi d’un contractant qui refuse obstinément d’aider son cocontractant à sortir de l’impasse économique qu’il a largement contribué<br /> à provoquer.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Droit d’entrée des franchisés<br /> les nouveautés comptables et fiscales<br /> Le droit d’entrée correspond à un actif<br /> incorporel, qui n’est amortissable<br /> comptablement et fiscalement que si il<br /> n’est pas renouvelable par tacite<br /> reconduction.<br /> Mise à jour après le 1er janvier 2005, (entrée en vigueur<br /> en comptabilité), et le 30 décembre 2005, (date de<br /> l’instruction administrative précisant la position fiscale) !<br /> Attention, l’application de ces normes concerne<br /> l’ensemble des entreprises, notamment lors de la<br /> comptabilisation des immobilisations. Voici un point des<br /> nouveautés sur le droit d’entrée chez vos franchisés …<br /> Le Droit d’entrée, une immobilisation ?<br /> C’est bien un actif : un élément du patrimoine des franchisés,<br /> ayant une valeur économique positive pour leurs entreprises,<br /> c’est-à-dire générant une ressource contrôlée par le franchisé et<br /> dont il attend des avantages économiques futurs. Il est<br /> incorporel car il s’agit d’un actif non monétaire, sans substance<br /> physique et il résulte d’un droit contractuel (que celui-ci soit ou<br /> non transférable ou séparable).<br /> Par ailleurs, 2 conditions à réunir : le droit d’entrée permet-il au<br /> franchisé de bénéficier des avantages économiques futurs et<br /> son coût ou sa valeur peuvent-ils être évalués ? La réponse aux<br /> 2 questions est oui dès la signature du contrat de franchise,<br /> sans grand risque de se tromper ! D’ailleurs ces éléments sont<br /> déjà en partie disponibles dans le DIP.<br /> Jusque-là peu de changements : le droit d’entrée apparaîtra<br /> toujours à l’actif des bilans de vos franchisés, dans les<br /> immobilisations incorporelles, pour la valeur à laquelle vous<br /> allez le leur vendre.<br /> Et la formation initiale ?<br /> Si elle est facturée à part, la formation initiale ne constitue pas<br /> un actif immobilisé. En effet, liée à la personne qui la reçoit,<br /> elle ne donne pas avec certitude à l'entreprise franchisée qu’elle<br /> bénéficiera des avantages économiques futurs. Ainsi, une<br /> formation initiale facturée à part du droit d'entrée devient une<br /> charge pour l'entreprise franchisée, comptablement et<br /> fiscalement (et donc immédiatement déductible).<br /> Doit-on amortir le droit d’entrée ?<br /> Comptablement, un actif n'est amortissable que si il est<br /> déterminable, c’est-à-dire si sa durée est limitée dans le temps.<br /> (résultat de critères physique, technique, juridique à l’origine ou<br /> pendant le cours de l’utilisation de l’actif).<br /> Pas de difficultés pour les contrats prévoyant un terme<br /> (amortissables) ou pour ceux à durée indéterminée (non<br /> amortissables). Par contre, les contrats prévoyant un terme,<br /> mais renouvelables par tacite reconduction voient s’affronter 2<br /> écoles : les tenants d’une assimilation à une durée<br /> indéterminée, (non amortissable) et ceux qui voient dans la<br /> reconduction la naissance d’un nouveau contrat (le 1er contrat<br /> devenant amortissable). Les précisions fiscales récentes<br /> « pimentent » la position en évoquant, pour pouvoir amortir, la<br /> certitude que les effets du contrats vont cesser !<br /> Fiscalement l' amortissement n’est possible que si le contrat est<br /> déterminable, donc s’il ne prévoit pas de renouvellement ou un<br /> nouveau droit d’entrée lors du renouvellement. On arriverait donc<br /> aux mêmes règles que comptablement, avec quelques nouvelles<br /> précisions à obtenir.<br /> Et sur la durée du contrat a priori : En effet, l’amortissement d’un<br /> actif est la répartition systématique de son montant amortissable<br /> en fonction de son utilisation. L’utilisation du droit d’entrée court<br /> bien sur toute la durée du contrat. Par ailleurs, le mode<br /> d’amortissement (linéaire, dégressif…) est la traduction du rythme<br /> de consommation des avantages économiques. L’amortissement<br /> linéaire (qui est par ailleurs applicable à défaut de mode mieux<br /> adapté…) nous paraît donc convenir en l’occurrence, sauf à<br /> prouver un rythme différent de consommation des avantages<br /> économiques .<br /> Un juge de paix : le test de dépréciation !<br /> Au-delà de l’amortissement, à chaque clôture de bilan, vos<br /> franchisés devront désormais s’interroger sur l’existence<br /> éventuelle d’une perte de valeur notable de leur droit d’entrée.<br /> Quels indices ? Par exemple, un état de cessation des paiements<br /> du franchiseur (menace pour la pérennité du réseau), une<br /> nouvelle législation, un nouveau produit (risque d’obsolescence de<br /> votre concept) ou encore un franchisé, très en deçà des prévisions<br /> escomptées dans son Business Plan….<br /> On réalise alors un test de perte de valeur, en comparant la valeur<br /> du droit d’entrée après amortissements déjà constatés (VNC) à sa<br /> valeur économique actuelle. Si cette dernière s’avère inférieure à<br /> la valeur comptable, le droit d’entrée se déprécie par le biais<br /> d’une provision comptable. La base amortissable du droit d’entrée<br /> doit alors être revue en fonction de la nouvelle valeur après<br /> dépréciation. Bien sûr, ce test s’effectue que le droit d’entrée soit<br /> ou non amortissable. Attention, l’administration n’admet la<br /> déductibilité fiscale de cette provision, qu’à la condition qu’elle<br /> n’ait pas un caractère irréversible et qu’à concurrence de la<br /> différence entre la valeur nette comptable et la valeur vénale<br /> (~valeur de marché) sans prise en compte d’éventuels coûts de<br /> sortie.<br /> Pascale Bégat<br /> Approove - Expert-comptable<br /> Collège des Experts F.F.F.<br /> pbegat@approove.com<br /> Tél. : +33 (0)3 89 40 21 26<br /> Stand Approove<br /> Jean-Pierre GOUZY<br /> Expert-comptable<br /> Collège des Experts F.F.F.<br /> jpgouzy@laposte.net<br /> Tél. : +33 (0)1 56 58 23 87<br /> Stand Fiducial<br /> Attention au test de dépréciation mais si vous vous portez bien ainsi que vos<br /> franchisés, il y a peu de chances pour que cela vous concerne !….<br /> Village des Experts FFF<br /> <br /> <br />
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